En 4 jours, on a visité les 4 coins de l’île. Le beau temps a pris congé. Mais qu’importe. Il fait bon. Le printemps est dans l’air. Merci au micro-climat insulaire 🙂
En inspectant l’île sous toutes ses coutures, on a découvert plusieurs petits mondes, qu’ils soient tournés vers l’océan ou les marais, vers l’avenir ou le passé. Je vous embarque pour une virée !
Extrémité Nord. Le phare de Chassiron. Les pins et les dunes de la Côte Sauvage, à l’Est de l’île, nous guident vers lui. Les pointes d’île donnent toujours une impression de bout du monde. Vous trouvez pas ? A moins que ce ne soit le commencement d’un autre ? L’océan ouvre des horizons vastes. Vers un monde lointain. Géant. Il nous tend les bras.
On redescend vers le Sud. Point d’ouverture vers la mer : le port de la Cotinière. Le 7ème port de pêche artisanale de France. Autrefois connue pour ses sardines, les Cotinardes. Et aujourd’hui encore, l’endroit idéal pour venir déguster de la sole, du maigre, des crevettes ou des langoustines.
Le port a sa criée. Mais n’allez pas imaginer quelque chose de folklorique : elle est informatisée depuis les années 80. De la plage, son église, construite dans les années 60, se cache derrière les dunes.
Extrémité Sud. La pointe de Gatseau. Sauvage. Mystérieuse. Avec son bois disséminé partout, la plage semblerait presque indomptée. De là, on fait face au continent. Et on croirait presque qu’on pourrait le rejoindre à la nage. Peut-être en improvisant une barque de bois flotté ?
Côté Est. Boyardville. En remontant l’île à contresens des aiguilles d’une montre… Vue sur ce drôle de fort qu’on connaît tous. A l’origine, il a été construit au 19ème siècle pour servir de rempart contre les assauts des Anglais. Et dire qu’il y a eu une version du jeu en Angleterre, avec Passe-Partout à la télé. On ne pouvait pas l’inventer…
A cheval entre les éléments, l’île s’est façonnée une histoire au goût d’huîtres et de sel marin. Marais, villages d’ostréiculteurs… quand ils ne sont plus en activité, les vestiges de l’île revivent sous l’influence du tourisme.
Les cabanes d’ostréiculteurs. L’ostréiculture est encore active sur Oléron – les huîtres Marennes-Oléron n’ont pas perdu de leur réputation ! Pour allier la gastronomie aux flâneries, certaines cabanes ont été reconverties pour accueillir artisans et artistes. Avec leurs peintures chamarrées, on ne peut pas les louper.
Les marais salants. Une des traces du passé de l’île. Les paysages en sont encore sculptés. Aujourd’hui, il n’y a plus un marais salant en exploitation à Oléron. Mais on peut les visiter, comme au Port des Salines.
Un brin d’exotisme et de poésie ? Avec leurs maisons aux façades blanc albâtre aux volets verts ou bleus, les bourgs sont empreints d’un vrai charme. Saint-Denis. La Brée. Saint-Pierre, où est enterré l’écrivain de l’Orient, Pierre Loti. Pour trouver plus d’exotisme, on peut s’aventurer au Marais des Oiseaux où, au printemps, les paons font la roue et braillent (c’est comme ça qu’on appelle le cri du paon, il paraît…).
« L’impression d’être “dans l’île” me saisit (…) Impression d’être un peu séparé du monde, malgré le peu de mer que nous venons de traverser, impression d’être entré dans une région plus tranquille, moins changée depuis le vieux temps… » Pierre Loti, Journal intime « Cette éternelle nostalgie »
Quand on repart d’Oléron, on repart d’un monde bien à part. Requinqués par l’air de la mer et toutes les bonnes choses à boire et à manger de l’île. Un excellent coin où se ressourcer et faire le plein d’énergie.
(Quand est-ce qu’on repart en vacances déjà ?)
Sources cartes postales : 1 et 2
J'en avais marre d'être sous pression, comme une cocotte-minute prête à exploser. D'avoir des pensées…
Texte publié dans un recueil, aux Editions Gallimard, en 1993. En bibliothèque. Ou ici sur…
La vie des artistes et des créatifs titille ta curiosité, et tu veux mieux vivre…
Ils s'appelaient Hector, Ernest, Sidonie. On les regardait nager dans des eaux semi-troubles à bulles.…
“Je ne peux pas m’en empêcher.” Je croque des cookies et j’aspire du Cherry Coke…
Ca a trotté dans ma tête. Je me suis tâtée, puis j'ai sauté dans le…