On a longé les marais salants. Des gros tas de diamants salés brillent au détour d’un marais. Des ânes sommeillent en attendant le service. Contrairement à l’île d’Oléron, qu’on a redécouverte aussi cette année, la récolte artisanale de sel est toujours en cours à Noirmoutier.
Les lignes graphiques des marais nous mènent jusque sous les chênes verts du Bois de la Chaise. De là, on gagne la chaîne de plages qui se succèdent, anse après anse.
Marée basse. C’est l’heure de la pêche à pied. Le soleil est haut dans le ciel. Et on longe des enfilades de petites cabines de plage en bois.
Le Bois de la Chaise, c’est l’histoire d’un lieu qui s’est transformé en destination balnéaire dès le 19ème siècle. On y découvre de nombreuses villas coquettes et ces fameuses petites cabines qui nous rappellent l’essor des premiers bains de mer. (Il y a aussi un Club Mickey).
On s’est posés face à la mer, en badauds aguerris. Je n’ai jamais été tentée par la pêche à pied. Mais au vu du nombre de personnes les pieds dans l’eau, le ramassage des crevettes, des moules et des bigorneaux a l’air d’être l’activité préférée des vacanciers.
Vibe saline et déconnexion marine. Après Oléron, Noirmoutier et son charme insulaire m’ont encore plus donné envie de connaître mieux les îles qui parsèment les côtes Atlantique. Le début d’une série d’aventures d’île en île ?
Si (contrairement à nous) vous avez de la chance, profitez d’une marée basse pour accéder à l’île via le passage du Gois. Nous, on a filé par le pont pour gagner le bout Nord de ce lopin de terre en pleine mer. Plus rapide, mais moins rigolo.
A pied ou à vélo, je vous recommande la balade ! En voici les étapes :
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