On surplombe la rive droite. La Garonne se dessine à travers les arbres. On a pleine vue sur la Cité du Vin. Ce parc suspendu, tout en courbes, est juste génial. Adjacent à un complexe sportif (et au Rocher de Palmer), il est fréquenté de joggers du dimanche motivés.
J’aime bien son côté naturel, on se balade à travers bois et champs (c’est peut-être le fait que je sois revenue les pieds pleins de boue qui m’a donné cette impression). On a essuyé une grosse averse quand j’ai voulu y prendre des photos.
C’est la Venise des parcs, poétique, aquatique, verdoyante. Avec ses ruines romantiques, ses grottes aux courbes granuleuses en papier mâché, ses canyons. Quoi, des canyons ?! bon, en vrai, plus des petits passages dessinés à travers de faux rochers (on a le sens de l’emphase dans ce parc).
Ce parc s’étend le long de cultures maraîchères où l’on peut capter l’accent local et venir acheter directement sa salade et ses pommes de terre. Son ouverture sur les champs, vers le sud-ouest, fait que le soleil inonde une partie du parc, l’après-midi. Super agréable, même l’hiver.
C’est le plus classique des quatre, mais cela n’enlève rien à son charme. Ici, les canards et les oies se baladent sans peur ni reproche, en liberté (ce qui n’est pas le cas du Parc Bordelais) et vous approchent de très très près (sans doute, dû à une overdose de pain rassis).
Bourran a aussi son folklore romantique bien à lui : lac à jets, mini-cascade, ruines, château, Son pont de pierre avec lion sculpté pourrait sortir d’un décor de Game of Thrones (bon, là je m’emballe). Une curiosité que l’on peut voir au niveau de la sortie Est du parc : le Moulin de Labatut. Je n’ai pas trouvé d’info historique sur cette ruine de « moulin », mais j’imagine qu’il devait longer le cours de la Devèze (qui alimente le parc et est maintenant enterré).
Gommez toute image de jardin à la française de votre esprit. C’est une enclave mystérieuse, cernée de bois indomptés. Cet ancien site industriel reconverti se situe près du vieux Lormont, et frôle le pont d’Aquitaine. Même si elles sont carrément minces, on peut y trouver quelques traces de son passé industriel (cherchez bien).
Aux abords de son lac aux eaux vertes, se trouve le tout premier refuge périurbain de l’agglo posé en 2010 : Le Nuage. Je me demande ce que ça donne, comme expérience, de passer la nuit dans ces petits abris originaux. C’est intriguant, non ?
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