Yosemite, c’est la vraie montagne. Je me suis posée pas mal de questions pour aller visiter ce parc national, sur les ours, la neige, le logement. Alors je vous livre tout ici. J’y suis allée en mai. C’est une belle période pour découvrir le parc, même s’il fait froid la nuit. Le printemps démarre, les cascades grouillent. J’ai adoré.
L’hiver, Yosemite est en blanc intégral. La neige recouvre les paysages, mais aussi les routes. Certaines sont d’ailleurs fermées, comme la Tioga Road. Il faut entrer dans le parc avec des chaînes, parfois dès le mois d’octobre. Attention : en général, les agences de location n’autorisent pas le port de chaînes, ou à des conditions prohibitives. Une amie rêvant de voir Yosemite tout blanc sous la neige, j’avais voulu planifié une visite hivernale, et finalement renoncé pour cette raison.
A partir d’avril-mai, la neige commence à fondre. Les routes rouvrent aux environs de mai. C’est la période idéale pour découvrir les cascades, qui coulent à flot. De juin à septembre, l’afflux de visiteurs est très fort dans le parc. Un conseil : vérifiez toujours les conditions météo du parc avant de partir.
Réservez plusieurs mois à l’avance si vous voulez dormir dans la vallée de Yosemite ! Les campings, dont la réservation est ouverte trois mois avant, sont en général pris d’assaut.
Quand nous y sommes allés, en mai, nous n’avons pas pu prendre de camping car tout était booké. Nous avons dormi dans une tente-cabine à Half Domme Village (anciennement Curry Village). Beaucoup de bruit la nuit du samedi soir et très tôt le dimanche matin – ambiance colonie de vacances. Des précautions à prendre avec la nourriture à cause des rongeurs potentiellement porteurs de l’hantavirus. Si c’était à refaire, ce serait camping ou hôtel !
Une autre option, c’est de dormir juste en dehors du parc, au sud-ouest, pas loin de l’entrée Arch Rock. Ou, si la Tioga Road est ouverte, à l’est du parc. Voici les deals d’hôtels autour de Yosemite sur Booking :
Au printemps et en été, il y a de quoi se faire plaisir dans Yosemite en matière de rando ! En fonction des paysages et défis que vous recherchez, vous trouverez certainement chaussure à votre pied. Il existe aussi bien des randos courtes en fond de vallée, que des randos longues avec plus de dénivelé à la clef.
Un monsieur du parc nous disait : « vous, vous pouvez voir un ours à quelques centaines de mètres ; eux, ils peuvent vous sentir d’extrêmement loin. Ils ont un odorat très fin. Mais en général, ils ont aussi peur de vous que vous avez peur d’eux. »
Les ours sont capables de plier la tôle de votre véhicule s’ils détectent une bonne odeur sympa à l’intérieur. Il faut donc veiller à ne rien laisser dans sa voiture qui ait une odeur de nourriture ou de bons produits de toilette. Pour ranger tout ça, le parc met des bear box à disposition des visiteurs, situées sur les parkings à proximité des camps.
Si vous croisez un ours qui se met sur ses pattes arrière et vous regarde avec insistance, attention, c’est mauvais signe ! Ne le regardez pas dans les yeux, ne courez pas, essayez de vous faire le plus grand possible en dépliant vos bras ou en hissant un vêtement au-dessus de vous, et reculez doucement.
Si un ours approche de votre campement, faites du bruit pour le faire fuir. C’était justement le boulot du monsieur qu’on avait rencontré, et il avait l’air de ne pas s’ennuyer.
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