Entretenir un blog demande autant d’assiduité, de persévérance, de sueur et de force du poignée qu’un jardin potager. A la différence que la brume et la rosée matinales ressemblent bien souvent à des soirées à la lueur du néon, calée avec un mug rempli de la boisson de notre choix.
Un billet arrive sur l’écran du lecteur comme un légume frais dans son assiette. Il le déguste ou l’avale à la va-vite sans bien imaginer tout le boulot en amont. Parfois la cuisson n’est pas au point, l’assaisonnement pas parfait. Peu importe.
Notre objectif de blogueur(se)/jardinier(ère) est souvent le même : puiser de la satisfaction dans ce travail patient.
Cette dernière semaine, je n’ai pas publié sur le blog. Pourtant j’ai oeuvré pour l’entretien de mes plates-bandes. D’habitude je me contente d’un bref message « hey j’ai repeint la clôture du blog ». Cette fois, j’ouvre les portes de mon jardin 😉
J’adore mettre à jour le design du blog. Cette passion dévorante a démarré sur un canapé Ikea élimé en Californie. D’heure en heure, des journées, des nuits, des week-ends y sont passés.
De démêlage de code sur Blogger, de lecture de tutoriels, de retouche de « hover effect », de customisation d’icônes de réseaux sociaux, de débogage. De trouble obsessionnel compulsif – mais pourquoi ça ne marche pas ? Je ne peux pas dormir si je n’ai pas la solution.
Régulièrement je plonge dans les limbes du blog – son côté technique. Trublion en est témoin. Dans notre langage codé, je lui dis : je vais geeker. Il sait qu’il va pouvoir gratter, buller, regarder une saison entière de Ballers, sans même que je ne lève le sourcil.
Cette partie invisible aux yeux du lecteur est celle sans laquelle rien ne se passerait. Les rouages, le mécanisme, le coeur de l’ouvrage. La clef du décor et de la machinerie.
Ce pan du blogging me passionne énormément. J’ai toujours en tête cette préoccupation numéro 1 : te mettre à l’aise petit lecteur, te donner envie de lire, t’aider à te sentir bien par ici, t’inciter à laisser un mot, un coeur, un sourire.
Echanger au mieux avec toi, alors même que je ne sais pas qui tu es, ce que tu veux, ni pourquoi tu passes par là.
Si je reviens en arrière, je suis partie d’assez loin. J’ai testé pas mal de trucs, avec des ratés. Mon univers est en perpétuelle évolution – ça fait partie de ma façon d’aborder le blogging.
Ma démarche est faite à base d’erreurs et d’essais. Le blog, c’est mon bac-à-sable, personne ne m’en voudra si mon château est de traviole. L’essentiel, c’est de s’amuser.
De nos jours, à Bordeaux City… Aujourd’hui je continue la bidouille. J’ai enfin fait un vrai pied de page (hum). J’ai viré le menu hamburger qui ouvrait une sidebar totalement inutile. Je relance une newsletter, que j’avais en Californie.
Le blog risque de bouger encore, par petites touches. Je continue de me retrousser les manches. J’ai plein de projets (contenant + contenu) :
Quand je réfléchis à améliorer le design du blog, je m’appuie en général toujours sur les mêmes idées :
Malgré son côté tech, un blog est vivant, toujours en construction, toujours inachevé. J’aime bien cette idée. C’est son côté humain, après tout. Ou peut-être mystique, comme les 9 vies du chat.
Le Web, ses évolutions influent la blogosphère. Ca se voit à travers les tendances du web design : des images gigantesques partout, la suppression des sidebars (cet élément structurant sans lequel un blog ne pouvait exister avant), les headers dessinés à la main.
Dans la blogosphère, on finit toujours par s’influencer les un(e)s les autres – au moins un peu. Je trouve ça marrant de penser qu’on évolue ensemble, avec nos pires histoires et nos meilleures réussites, comme un groupe d’Alcooliques Anonymes. Je repense au blogging des années 2000. Et je me demande : il ressemblera à quoi le blog de demain ?
Partager mes travaux me donne aussi l’occasion de recueillir ton avis : qu’est-ce que tu aimes par ici ? qu’est-ce qui te chiffonne ? qu’est-ce que tu changerais ou ajouterais ? Pas de censure, je prends toutes les idées !
XOXO,
Magouille
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