Le brownie, c’est le dessert bon et simple par excellence. Sa version industrielle a souvent été mon joker pour les brunchs et goûters improvisés (merci Papy Brossard). J’ai lu un jour (sans doute sur une boîte de Papy Brossard (non, ceci n’est pas un article sponsorisé)) que le brownie a été inventé par un cuisinier ayant oublié de mettre de la levure dans son gâteau au chocolat (vive la sérendipité gastronomique). Maintenant que je suis aux Etats-Unis, j’ai dit adieu au Papy. Heureusement, ma copine
Elo est là : elle m’a permis de tester la recette made in US. Après la
pumkie pie de La Tarterie de Béné, voici un nouveau test de dessert américain.
Le brief de départ
- La recette : le brownie d’Elo à la Bouche
- Le résultat : un gâteau gourmand (mais pas too much), fort en chocolat
- Notre variante américaine : les noix du Périgord nous attendront encore un peu. Pour cette recette typiquement américaine, j’ai utilisé un produit bien local : la noix de pécan. Plus sucrée que la noix que nous connaissons en France, elle pousse dans le pacanier, un arbre originaire des Etats-Unis, qui s’épanouit pleinement dans les régions connaissant de fortes chaleurs estivales.
- Bon à savoir : nous nous sommes rendus compte que le brownie se bonifiait avec le temps. Il est meilleur les jours d’après. C’est une recette idéale si l’on veut préparer un dessert sympa à l’avance.
Le brownie d’Elo pour les nuls
Pour faire le gâteau, rien de plus facile, voici
la recette d’Elo à la bouche en 7 étapes (passez la souris sur les images). Et retrouvez
la liste d’ingrédients et les détails donnés par Elo.
Mon expérience de la cuisine du chocolat
(ou quand Magouille essaye de cuisiner avec du cacao aux US) Pour une raison que nous n’avons pas encore élucidée (je vais commencer une enquête bientôt), le chocolat en barre pur est super difficile à trouver là où nous vivons. Comme le dit Elo dans son billet, on irait vers une
raréfaction du chocolat. A croire que c’est déjà le cas à Santa Cruz. Au détour d’un rayon pâtisserie, nous sommes tombés sur du cacao pâtissier. J’ai choisi de faire la recette avec.
Il y avait écrit « special dark » sur la boîte, je me suis dit que c’était un gage de qualité.
J’aurai du me méfier. Il fallait mélanger de la matière grasse au cacao pour faire du chocolat. Je me suis dépatouillée à faire des conversions complexes entre onces, cuillerées et grammes pour trouver le bon dosage. Le quotidien de tout Français expatrié qui se bat avec le système de mesures américain prend tout son sens quand on cuisine.
En faisant le mélange, je me suis retrouvée avec du cacao qui volait partout dans la cuisine (malheur !) et ma cuillère embourbée dans une pâte épaisse à vous dégoûter à tout jamais du chocolat (oui, c’est possible). La scène était archi-comique. J’ai vérifié les instructions de la boîte et refait mes calculs de conversion, tout était juste. Tant bien que mal, et à grand renfort de lait pour délayer le tout, j’ai réussi à obtenir une pâte honorable. Elle a tellement densifié le gâteau que je n’ai pas réussi à avoir l’aspect d’un vrai brownie, avec la surface qui s’effrite. Au final, cela nous a donné un dessert extrêmement fort en chocolat, quand même très très bon (ouf !).
Bon appétit et à très bientôt !
– Magouille