Il fait un temps totalement grisâtre en ce moment en Californie (et oui, ça arrive). Où que vous soyez, partager une petite dose de soleil avec vous, ça ne fera de mal à personne. Le soleil était brûlant quand on est passés à
la Mission La Purísima en août dernier. La route en lacets nous avait faits tourner et virer à travers les jolis reliefs vallonés de l’arrière-pays de Santa Barbara. Après une courte étape dans la curieuse petite ville de
Solvang, on avait mis le cap vers le
state park de cette mission historique, vraiment pas loin. Un endroit qu’on recommande chaudement (vous allez comprendre pourquoi).
Mission : la Mission La Purísima
Fausse arrivée On débarque à l’entrée, il fait 40°C dehors (au moins), le gardien en faction luit dans sa cabane-fournaise, et malheur, on n’a pas assez de biffetons pour payer les 6 dollars de l’entrée. Notre cuisante solidarité ne suffit pas, et le gardien nous envoie paître. On a manqué de repartir penauds, quand des
cents égarés se sont mis à teinter dans nos poches. On finit par payer l’entrée comme des gosses qui ont cassé leur tirelire. « On a eu chaud ». On laisse la voiture cramer toute seule sur le parking brûlant, avant de partir à l’assaut du parc.
Note au lecteur : aux USA, on s’habitue vite à tout payer par carte, partout, même pour les petites sommes. Avoir toujours un peu de cash sur soi, ce n’est jamais une mauvaise idée, surtout quand on part à l’aventure 😉Une visite qui replonge dans le passé
La Mission La Purísima témoigne de l’histoire de la colonisation espagnole en Californie (et de la volonté de christianniser les Amérindiens…). On va être francs avec vous : la Californie ne regorge pas d’énormément de bâtiments historiques restés intacts.
S’il n’y avait qu’une mission à visiter, ce serait vraiment celle-là. Elle est d’assez grande taille, et a été super bien restaurée. La mise en scène de la vie « telle qu’elle pouvait l’être à l’époque » est riche et bien faite. A côté, la
Mission Santa Cruz, dont il ne reste qu’un unique
bâtiment, fait vraiment pâle figure.
L’architecture hispanisante plonge dans une ambiance exotique. Et quand le ciel est au bleu fixe, c’est encore mieux. Du fait de la chaleur pesante, on a fait notre visite
tout dou-ce-ment, et cela le valait bien. Truc sympa : il n’y avait vraiment pas beaucoup de visiteurs. On avait l’impression de se retrouver immergés dans un western. Malheureusement, Clint n’est pas apparu…
Une cérémonie de mariage se préparait dans le jardin de la Mission, qui peut être réservé pour des événements privés. On est passés à pas de loup, en longeant des
poison oaks (des plantes américaines urticantes). Puis on est partis sans envier les animaux du parc parqués en plein cagnard. Le gars posté à la boutique de souvenirs nous a apostrophés en blaguant, il avait l’air de sacrément s’ennuyer. On a mis les voiles pour casser la croûte à Lompoc. Dans la typologie des villes américaines, Lompoc répond à la catégorie ville étrange, posée au milieu de nulle part, qui ne vit que par son centre commercial. Pas sûr qu’on vous en reparle sur le blog… quoique 😉