On a passé 2 jours dans le parc : assez pour voir la Hoh Rain Forest (un lieu qui mérite vraiment le détour) et les plages qui longent le parc, mais pas assez pour faire une belle rando et se plonger vraiment dans l’atmosphère de la péninsule…
Olympic National Park couvre plus de 3 000 kilomètres carrés de surface, et aucune route ne permet de le traverser. Bon à savoir quand on planifie son trip là-bas ! Notre principale déception, quand on a visité ce parc, a été de devoir passer beaucoup trop de temps dans la voiture pour, au final, profiter de peu de spots…
* le Mont Olympus a été nommé ainsi par un explorateur britannique du 18ème siècle très inspiré, qui a voulu faire référence à l’Olympe, la montagne où, dans la mythologie grecque, les 12 dieux les plus puissants se réunissaient (info très utile pour vos déjeuners du dimanche)
La forêt humide Hoh, c’est le petit bijou d’Olympic National Park. On y entre comme dans un pays d’elfes. Amusés et intrigués. De la mousse pendouille sur les branches de très vieux arbres. Le soleil s’est levé. Il perce à travers la végétation. Et on attendrait presque qu’un gnome apparaisse derrière une fougère.
Pour découvrir la forêt, les sentiers sont vraiment très faciles. On peut aisément cumuler deux boucles aux noms aussi gentillets que leurs parcours : celle de la « Salle des Mousses » (the Hall of Mosses Trail qui fait 1 km 300), et celle des Epicéas (the Spruce Nature Trail qui s’étend sur moins de 2 km).
Le deuxième sentier, moins fréquenté, longe la rivière Hoh, à la fois jolie et paisible. Hoh, c’est le nom de la tribu indienne qui occupait ce territoire (et l’occupe toujours aujourd’hui – une réserve se situant plus en aval, à l’embouchure de la rivière). Cela pourrait vouloir dire « eau rapide et claire ».
Il y a plusieurs options pour camper à Olympic. Un des endroits les plus prisés est le Kalaloch Campground, plus au sud, face à la mer (qui, lui, prend les réservations).
Nous, on a campé en plein dans la forêt. Le camping, « premier arrivé, premier servi », avait tout plein d’emplacements disponibles encore dans l’après-midi, et était super tranquille. A croire que les moustiques, rois au royaume de Hoh, font déserter les gens…
Le lendemain, on est sortis allègrement de la forêt pour mettre le cap sur le littoral. On a retrouvé un peu les paysages sauvages de la Californie du Nord. Les plages grises baignent dans une ambiance de mélancolie douce (âme en peine s’abstenir).
A Ruby Beach, le sable noir tranche avec les troncs d’arbres blanchis qui jonchent la côte. Un vrai paysage de désolation, mais bourré de charme.
Il y a quelques lacs sympas à Olympic, mais on n’a pas trouvé leurs abords très faciles d’accès. Autant le savoir quand on l’est affamé et que l’on veut s’y improviser une pause pique-nique comme on a pu le faire 😉
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