Ma démarche pour
chercher un boulot ici, à Santa Cruz, a été assez longue. Et un peu fastidieuse, il faut l’avouer. Le point positif, c’est que cela m’a permis de faire une
vraie coupure professionnelle. Maintenant c’est fini. Cette semaine, on fait sauter la bouteille de Champomy : je commence un nouveau travail. Yihaaa !! (cri de cow-boy)
Faire un break pro, ça a du bon
J’ai reçu mon autorisation pour travailler aux Etats-Unis en décembre dernier. J’ai mis 9 mois avant de trouver un boulot. Pendant ce temps, j’ai pu profiter d’une césure. Pour moi, c’était important de ne pas me sentir devenir une
desperate housewife. J’avais besoin de garder une dynamique, de continuer à
me projeter professionnellement. J’ai mis à profit mon temps libre pour me concentrer sur des projets ou de nouvelles compétences liées à mon métier.
Au début, il faut trouver le bon rythme, le bon équilibre. Ce n’est pas forcément évident, surtout quand on vient de changer complètement d’environnement. Il faut créer des repères tout nouveaux. Mais je peux en témoigner : faire un break pro, ça apporte beaucoup. On souffle, on prend du recul, on redéfinit ses objectifs. On réinterroge sa relation au travail. On apprend à fonctionner non plus en fonction de contraintes, mais d’
envies profondes. Ca booste !
Un nouveau job… de la maison
Je cherchais avant tout un travail en bureau afin de bénéficier d’un vrai environnement social. Mais finalement, dans un petit bassin d’emploi comme Santa Cruz, quand on a un métier très lié à sa langue maternelle, pas facile de trouver chaussure à son pied. Pour ouvrir mon champ de recherche, j’ai aussi postulé à du
travail à distance. Et c’est cette piste-là qui a fonctionné. Me voilà donc télétravailleuse.
Wish me luck 😉Environ
3 millions d’Américains travaillent de chez eux, et la moitié d’entre eux se disent plus heureux comme ça. Sur le Web, on trouve des (faux) cas de
mom at home gagnant plus de 600 dollars par jour, en faisant peu d’efforts. Forcément, ça fait rêver, mais il s’agit de scams assez répandus. Malgré le côté pratique d’être chez soi, le quotidien du télétravailleur a aussi son lot de défis : frontière vie perso/vie pro, sociabilisation, auto-motivation. A moi de tenter cette nouvelle expérience !
Mes précédentes aventures :
Un p’tit clin d’oeil à celles et ceux qui auront croisé leurs doigts pour me soutenir 😉
– Magouille
Sources images :
Homemaker ;
War Job.
Petit aparté :
J’ai dû renouveler ma carte de travail, et j’ai testé le
walk-in avec les services de l’immigration (USCIS). Pour certaines démarches (green card, work permit…), vous êtes convoqués pour un RDV biométrique à jour et heure fixes qu’il ne faut pas absolument pas manquer. Pas très flexible, donc. Je ne pouvais pas y aller. J’y suis allée une semaine avant, et ça a marché. Certains font ça pour accélérer leurs démarches. En fonction des centres, on vous acceptera… ou pas. Vous pouvez vous renseigner sur des forums pour voir si d’autres ont tenté avant vous. A Salinas (petit endroit perdu de Californie), ça marche très bien. A San Jose, non.