Chercher un logement aux Etats-Unis
Avoir à chercher un logement aux USA, c’est parfois compliqué. En fonction de la région que vous visez, et du temps que vous avez, cela peut même être un casse-tête. Pour trouver l’appart qui vous plaît, pas trop cher (ce qui est un défi dans certains coins, notamment en Californie) et un propriétaire qui accepte votre dossier, il faut parfois s’accrocher un peu. Mais tout est possible ! Notre expérience perso et nos conseils issus de notre vécu :Quelques conseils utiles pour s’installer aux USA
Beaucoup ne rencontreront peut-être pas tous les problèmes que nous avons eus (nous vous le souhaitons !). L’univers tout entier semble s’être ligué contre nous… A partir de notre propre expérience, voici tous les conseils que nous pouvons vous prodiguer :Avant de partir :
- Commencer à veiller les annonces de logements pour se rendre compte de l’état du marché (en plus de rêver, ça vous permet de vous projeter dans votre future aventure)
- Se renseigner sur tous les bons plans pour trouver un logement sur place (listes d’appart via votre employeur, petites annonces locales…)
- Partir avec une carte Premier (mais tout le monde ne peut pas forcément…) et/ou demander une augmentation du plafond de votre CB en prévision de gros frais éventuels (retraits + paiements)
- Bien prévenir votre banque que vous partez à l’étranger (qu’elle ne s’inquiète pas et qu’elle ne mette pas en opposition votre carte bancaire en pensant qu’il se produit des opérations frauduleuses sur votre compte – une fois à l’étranger, vous aurez autre chose à faire que de devoir appeler votre banque pour gérer tout ça…)
- Vérifier comment vous pourrez assurer des virements internationaux de votre compte français vers les Etats-Unis en cas de besoin pour le premier mois (certaines banques permettent de le faire en ligne, mais il faut souscrire le service « banque en ligne » avant…)
- Si votre compte bancaire est lié à votre numéro de téléphone portable français pour toutes les opérations nécessitant une authentification (paiements en ligne, augmentation du plafond de votre CB, virements…), souscrire à l’option internationale dans votre forfait mobile français (et la garder jusqu’à ce que vous ayez une carte bancaire américaine) [[témoignage magouilleux : les codes d’authentification, ça ne marche pas sur un numéro de téléphone américain… à bon entendeur salut !]]
A votre arrivée :
- Demander son social security number après 10 jours passés sur le territoire (cf. glossaire sur les démarches d’expat)
- Ouvrir un compte bancaire (attention : les banques en ligne type Ally Bank sont moins chères, mais ne vous accepteront pas en client si vous n’avez pas d’historique de crédit ; mieux vaut se tourner vers les grandes banques qui ont pignon sur rue, comme Bank of America ou Wells Fargo)
- Obtenir un numéro de téléphone américain (si vous ne voulez pas de forfait mensuel et que votre portable est désimlocké, vous pouvez acheter une carte SIM chez AT&T, avec un forfait à 0,10 cts/min, rechargeable sur Internet dès qu’il est épuisé)
Bon à savoir :
- Aux US, il y a une différence entre les cartes de crédit et les cartes de débit : là-bas, les cartes de crédit sont vraiment « à crédit », alors que nos cartes françaises sont des cartes de débit. OR les terminaux de paiements américains reconnaissent nos cartes de débit comme… des cartes de crédit. Donc pour certaines opérations requérant une somme d’argent importante (par exemple, commander des money orders à La Poste), l’utilisation de votre carte bancaire française ne sera sans doute pas possible… Enfin, pour nous, ça a été le cas. La solution : obtenir l’argent par cash pour les échanger contre des money orders (des espèces de chèques certifiés), ou faire un virement international si c’est possible.
- PayPal ou Western Union offrent des solutions de paiement internationales assez simples, mais relativement chères (la commission est proportionnelle à la somme que vous souhaitez transférer).
Se loger en Californie : notre expérience personnelle
La quête de l’appart-Graal
La Hinds House, c’était bien. Un temps. Après 3 semaines passées là-bas, on avait plus qu’une envie : s’installer vraiment. C’est enfin chose faite. Au prix de quelques prises de tête, néanmoins – raison pour laquelle nous avons été un peu silencieux cette dernière semaine…Le marché de l’immobilier dans la région de Santa Cruz est assez compliqué : le littoral et la proximité de la Silicon Valley contribuent à l’inflation des prix, et l’offre de logements est très saisonnière. Etant arrivés juste après le début de l’année universitaire, on a manqué de peu le rush des locations. On a donc dû se confronter à un flux de publications d’offres très appauvri.
A la suite d’une veille persévérante sur Craigslist et autres sources, on est tombé sur l’annonce-déclic : celle qui te donne VRAIMENT envie d’aller visiter l’appartement. Dans la semaine, on visitait l’endroit, et on déposait notre candidature via un formulaire. Le week-end suivant, on a su qu’on avait l’appartement (youpi !). Et le week-end d’après, on faisait l’état des lieux, et on récupérait le bail. Jusque là, tout était presque trop simple…
Le défi : survivre sans compte bancaire américain
A cause du government shutdown qui a commencé pile le jour où nous sommes arrivés (ne cherchez pas de lien de cause à effet ;-)), nous n’avons pu obtenir un social security number tout de suite, et n’avions donc pas pu ouvrir un compte bancaire américain. Pour vivre au quotidien, nous n’avons eu aucun problème. Mais pour certaines démarches (comme le dépôt de garantie pour notre logement), cela nous a légèrement complexifié la tâche…Pour préserver ton bien-être, gentil ami lecteur qui suit nos aventures, nous allons t’épargner tous les arrachements de cheveux que nous subissons pour savoir comment diable rameuter notre argent de France sans perdre un bras avec les paiements via Western Union ou PayPal. Futur compère expat, si jamais tu passes par là, sois prévenu : si tu as goûté à la fluidité des paiements SEPA, n’ose même pas imaginer que ce soit la même chose hors zone euro ; tu comprendras vite qu’il y a plus qu’un océan entre les systèmes bancaires Etats-Unis/France.
Enfin, la bonne nouvelle, c’est que nous sommes installés (et que nous avons un SSN et bientôt un compte bancaire américain) ! Prochain billet sur notre sweet home !