On l’a fait ! On a passé le cap de notre
premier vrai anniversaire d’expatriés : ça fait un an qu’on vit aux Etats-Unis. Nos plus fidèles lecteurs, vous nous suivez depuis tout ce temps-là, vous vous rendez compte ? Nouvelle installation, adaptation à un environnement complètement différent, et le meilleur… découverte de coins qui ne ressemblent en rien à ce qu’on connaissait avant, autant vous dire qu’on ne s’est pas ennuyés. Pour l’occasion, on va ressortir du placard tous les meilleurs souvenirs engrangés pendant cette année.
Vivre à Santa Cruz : un nouveau tempo
La mer à portée, les montagnes tout autour, un campus dans la forêt, des habitants décontract’… la vie à Santa Cruz, c’est une expérience à laquelle on prend vite goût. Au début, c’était la découverte permanente. L’environnement était tout nouveau : les voitures, les maisons, les rues, les gens, la taille des hamburgers. Il a fallu poser de nouveaux repères. Un peu déroutant, parfois cocasse, comme on a pu vous le raconter parfois. Puis, on s’est habitués. On écarquille un peu moins les yeux à tous les coins de rue maintenant. Si on fait un simili de bilan de notre année d’expat’, on dirait qu’on est passé par 3 périodes :
Les cycles de l’expat’ (d’après notre vécu)
| | |
4 premiers mois : phase d’acclimatation | 5 à 8 mois : phase d’assimilation | 8 à 12 mois : phase d’amélioration |
Au début, c’est le mode projet permanent. Il y a pas mal de trucs à gérer dans un cadre inédit à appréhender. Recherche d’appartement, installation, boulot, démarches administratives, ouverture d’un compte en banque, épreuves du permis de conduire… Un peu fatiguant à la longue. | Les repères sont posés, on a compris à peu près les codes culturels et on essaye de s’y adapter, voire de les adopter. La compréhension de la langue s’améliore drastiquement, et le gros coup de fatigue (impressionnant !) qu’on pouvait ressentir après une conversation intense en anglais s’envole. | On arrive à faire plus de blagues en anglais. Yeah o/ Tout est plus naturel, plus fluide. Les nouvelles habitudes sont prises. On se pose moins de questions. Il y a bien encore quelques papiers à refaire, mais la gestion administrative lourdingue du début est loin derrière nous (tant mieux). |
Découvrir les grands espaces américains : bluffant !
De l’immense, de l’immense… et encore de l’immense. Au début, on a besoin de se pincer en voyant la vastitude des étendues aux Etats-Unis. Mais oui, c’est réel. Autre point surprenant : la diversité des étrangetés géologiques. Déserts, canyons, montagnes, anciens volcans, forêts pétrifiés, lacs salés, faille San Andreas, cheminées de fée,
factory buttes, on se lasse pas de découvrir de nouveaux paysages de fous. Les parcs nationaux sont de vraies merveilles. Entre nos escapades en Californie et notre voyage de cet été dans le Sud-Ouest américain, on s’en est mis plein les mirettes.
Printemps. On découvre deux nouveaux parcs nationaux californiens :
Pinnacles (petit mais top) et
Yosemite (vraiment géant).
Eté, le voyage de l’année. On est partis sillonner le
Grand Ouest américain. Colorado, Arizona, Utah, des terres indiennes aux parcs nationaux. Entre camping et rando, on a pris une bonne dose de nature américaine. Les super souvenirs ne manquent pas.
Bader dans les « big cities » californiennes : San Francisco et Los Angeles
Entre San Francisco et Los Angeles, c’est vraiment le grand écart. Il y en a qui préfère SF, d’autres LA. Nous, on fait partie de ceux qui aiment les deux. A LA, il y a une atmosphère « American Dream » qu’on ne trouve pas à SF. A SF, il y a un héritage cool qu’on ne trouve pas à LA. Notre comparaison s’arrêtera là. Ces deux villes sont vraiment trop différentes. Et c’est pour ça qu’on les aime.
San Francisco, des petits week-ends de-ci de-là. Maintenant, on a désactivé le mode tourisme, et quand on y revient, c’est pour
reprendre le pouls de la ville, se replonger dans ses trépidations… mais tranquillement, hein.
Février. Escapade dans la ville du soleil, des paillettes et des body buildés : Los Angeles. Deux jours, c’était court. Mais on a eu un
aperçu hyper cool et varié de LA et ça reste dans le top de nos souvenirs (spéciale dédicace à Clo :D). On n’a même pas été coincés dans les bouchons !
What else ?
En faisant le bilan de notre première année américaine, on se dit que le meilleur, ce sont vraiment les découvertes qu’on a pu faire. Dans l’immédiat, pas de gros
trip de prévu. On fait bien quelques plans sur la comète… à voir 🙂 On n’est pas en voyage tous les jours non plus, hein. Au quotidien, il reste la réalité de tout expatrié. De un, la contrainte de l’éloignement (9 000 kilomètres de distance et 9 heures de décalage horaire, c’est vraiment pas anodin – heureusement qu’Internet est là !). Et de deux, l’intégration (on a vraiment mis du temps à trouver des personnes avec qui passer un bon moment « naturellement » ; on s’attendait pas forcément à ce que ce soit aussi compliqué). Mais on prend du recul, on en rigole. Et dans l’ensemble,
le bénéfice de l’expérience est bien là. Alors on va essayer de continuer comme ça.
To be continued…
Pour en lire plus :